Car la musique de Johan Papaconstantino se présente tout à la fois comme un coucher de soleil dans les calanques à la pointe de Marseille, une balade dans le port du Pirée et des airs de fête d’un jeune homme autodidacte. Celui qui a débuté en mixant des disques de funk et d’électro sur les platines paternelles produit une oeuvre globale, sentimentale et terriblement vivante. Il vient aujourd’hui livrer au public la beauté enivrante de son dernier album, Premier degré, sorti en 2023. Accompagné de sa guitare, son bouzouki et ses machines, il donne une seconde vie au Rebetiko, la musique de son enfance, celle de ses parents, mais surtout celle des bas-fonds de l’Athènes des années 30.

Autant dire que, pour cette clôture, nos âmes vont chavirer, la tête dans les étoiles…